Le vieux libraire aime la vie qu’on peut toucher, humer et tenir entre ses mains. La terre, la vigne, l’odeur du papier. Avoir entre ses mains un livre que personne n’a ouvert depuis 30, 40, 60 ans. Parfois avec une odeur d’encre quand la tranche n’a pas été découpée.
Un bon papier peut réserver des surprises et à ce moment, la fête est au rendez-vous. Avec des intérêts aussi terre à terre, l’idée de la vie après la mort et autres balivernes du genre, Falconi s’en était tenu loin sans trop d’efforts. Pourtant, une douleur profonde l’habitait, les entrailles lacérées par l’absence de celle qu’il aimait. Et ça ne passait pas. Une douleur qui, plutôt que de muer en souvenir nostalgique, ne faisait que grandir, une douleur qui allait le rendre fou.
Plus le temps passait, plus tout lui semblait insignifiant. La banalité du quotidien ne pouvait rivaliser avec l’amour qu’il portait à Marie-Anna, décédée beaucoup trop tôt. Et si la porte qui mène à son amoureuse existait vraiment?
Ode à l’amitié et à la littérature, L’éternité des autres est l’histoire d’un amour fou, teintée d’humour et de réalisme magique.
L'éternité des autres
Benoît Quessy publie avec ;
- L’éternité des autres, son troisième roman.
- À Juillet toujours nue dans mes pensées (Sélection Prix des libraires) .
- Les Singularités .
Il écrit et vit à Sutton.